L’ancienne région Languedoc-Roussillon recensait environ 7 000 AVC par an, soit 6 % de plus que la moyenne nationale. Les conséquences d’un AVC peuvent être lourdes et il est impératif de pouvoir intervenir dans les 4 heures 30 qui suivent son déclenchement. Toutefois, le département de la Lozère et le plateau Cerdan ne disposent pas d’Unités neuro-vasculaires (UNV).
Les patients dans ces zones rurales doivent effectuer des trajets de plus d’une heure avant d’être pris en charge. La collectivité a donc expérimenté une plateforme de télémédecine afin de leur offrir une disponibilité médicale en continu au service d’une prise en charge rapide et de qualité. Ce projet de télémédecine (baptisé « télé-AVC ») se décline en deux volets : une télé-expertise entre professionnels et une téléconsultation entre patients et praticiens.
Vecteur majeur d’accès aux soins et facteur d’accroissement des chances de survie, ce dispositif constitue une première étape vers la généralisation de la télémédecine à d’autres pathologies. La région Occitanie a mis intégré le télé-AVC a sa plateforme de télé-médecine TéléO.